ANFORM GUYANE N79

juillet - août 2018 • anform ! 11 L'intelligence artificielle au service de la santé ? 45 % des Français pensent que le principal atout de l’intelligente artificielle dans le domaine de la santé est l’obtention de diagnostics plus précis. Autre avantage : une plus grande rapidité de diagnostic. Parmi les 33 % des personnes interrogées qui feraient confiance au diagnostic d’une intelligence artificielle, 22 % affirment cependant vouloir que le diagnostic soit confirmé par un médecin. Source : Sondage commandité via Google Survey pour OpenText, 2018. Avec 118 cas de lupus pour 100 000 habitants, la Martinique se classe en tête des régions de France atteintes par cette pathologie. Le lupus est unemaladie auto-immune. Cela signi e que le système immu- nitaire, censé protéger l'organisme, se dérègle et se retourne contre lui. Elle semanifeste par des atteintes cutanées, articulaires, cardiaques, pulmonaires, rénales… Source : Association lupus Antilles-Guyane (ALAG). Martinique 118 Plutôt gâteau ou légumes ? S’il est parfois difficile de choisir, une étude conduite par une équipe de chercheurs Inserm, CNRS et Sorbonne Université établit un lien entre l’anatomie de certaines régions de notre cerveau et la capacité de contrôle lors de choix alimentaires. Ils mettent en évidence une corrélation entre les choix alimentaires et la quantité de matière grise. Ils observent que les personnes qui ont plus de matière grise au niveau de deux régions du lobe frontal (la région dorso-latérale préfrontale qui régit la régularisation des décisions et la région ventro-médiale préfrontale en charge de l’attribution des valeurs) ont davantage d’appétence pour les aliments qu’ils considèrent comme sains. Ces résultats ouvrent des perspectives pour le traitement de troubles alimentaires comme la boulimie ou l’anorexie. Nos choix alimentaires dépendent de notre cerveau La lutte contre l’homophobie dans le milieu du football est jugée essentielle par 85 % des Français. C’est ce que révèle une étude menée auprès de 2 176 Français par Foot Ensemble en partenariat avec Ipsos. L’étude montre que l’homosexualité dans le foot est largement acceptée par la population (82 %). Paradoxalement, 1 Français sur 4 (25 %) et 1 spectateur de match de foot sur 3 (34 %) admet tenir des propos homophobes devant un match de football ! HO MO PH OB IE & F OO T BA LL

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