ANFORM GUYANE N77

mars - avril 2018 • anform ! 83 ✔ Écouter de la musique La musique adoucit les mœurs. Elle a le pouvoir de vous conditionner positivement ou négativement. Tou- tefois, il y a des musiques que vous pouvez apprécier, mais qui contri- buent à vous exciter. Les tempos rapides vous dynamisent, mais à haute dose, ils contribuent à vous rendre plus nerveux et plus impa- tient. Choisissez de vous changer les idées avec une musique apai- sante ou joyeuse. Concoctez-vous une playlist de choix ! ✔ Enfiler ses gants de boxe Non, n’attaquez personne ! Mais quand vous sentez monter la colère en vous, faites une activité qui défoule. C’est peut-être lemoment de sortir faire un jogging, crier dans un oreiller, donner des coups de poing dans un punching ball ou presser une boule anti-stress. L’important, c’est de faire sortir physiquement l’énergie générée par la colère. ✔ Se “prendre la tête” Faire une activité qui demande de la concentration vous obligera à détourner vos pensées de l’objet de votre colère. Les activités peuvent être aussi diverses que se plonger dans un livre, un match, une acti- vité de bricolage, une activité administrative, du ménage, du tri ou des mots fléchés. À vous de voir ce qui marche pour vous. Vous pouvez vous divertir ou avancer sur vos projets. Gagner du temps plutôt que ruminer sa colère ! ✔ Partir Il est important d’apprendre à se connaître, et savoir analyser les signes de sa colère. Ainsi, dans les situations de la vie de tous les jours, vous verrez venir la colère, et pourrez ainsi décider de quitter le lieu avant d’agir ou de répondre quelque chose que vous regrette- rez. Vous pourrez revenir plus tard, une fois calmé. ✔ Réfléchir Le problème de la colère, c’est qu’elle est souvent liée à l’impulsi- vité. Qui dit impulsivité dit décisions prises trop rapidement, avec des conséquences fâcheuses. C’est une discipline à intégrer dans son mode de fonctionnement que d’apprendre à réfléchir aux consé- quences à long terme de la colère. ✔ Arrêter d’utiliser la colère Les personnes qui ont pris l’habitude de se mettre facilement en colère en tirent certains avantages. Par exemple, celui qui se met en colère dans une file d’attente pense se faire servir en priorité. Le colérique peut recevoir l’empathie des autres. Tout le monde fait tout pour qu’il se calme. On est aux petits soins pour lui. Mais quand cela fait des années que l’on a développé cette identité de colérique, c’est un vrai challenge que de décider de fonctionner autrement. © ISTOCKPHOTO ✔ Relativiser Souvent, la colère est due au fait qu’on réagit à une situation, en exagérant ses consé- quences, alors que la plupart du temps, “il n’y apas mort d’homme” . Prendre du recul sur les choses vous aidera à moins vous emballer. Repensez à des situations passées pour lesquelles vous vous êtes mis en colère et réfléchissez à la manière dont vous auriez pu réagir. Petit à petit, cette pratique vous aidera à prendre du recul, même à chaud. Demandez-vous par exemple si la chose pour laquelle vous êtes fâché aura autant d’importance dans 2 jours ? 1 mois ? 1 an ?

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