ANFORM GUYANE N77

42 anform ! • mars - avril 2018 De nombreux autotests sont désormais disponibles en pharmacie. Et ils ont tout pour plaire : le service, le coût, la rapidité… PAR MARIE-FRANCE GRUGEAUX-ETNA À domicile D es tests à faire chez soi, soi-même, sur le mode du test de grossesse. Deux avantages majeurs, assurer la confi- dentialité et surtout éviter de perdre trop de temps entre le rendez-vous chez le médecin, le déplacement au laboratoire et l’attente des résul- tats. Avec les autotests, pas besoin d’ordonnance et la réponse est instantanée. Àce jour, treize dépis- tages possibles : le colorectal, les allergies, les infections urinaires, l’ulcère, la prostate, la ménopause, le tétanos, le cholestérol, le canna- bis, le fer, l’albumine, la thyroïde et la maladie de Lyme. Un panel diver- sifié qui cible un public très large, sans âge prédéfini, ni mode de vie spécifique. Une femme de 55 ans a envie de savoir si sa fatigue est liée à un changement hormonal. Il lui suffit Ma sante de faire le test de la ménopause et ensuite consulter si nécessaire. Une personne ne comprend pas pour- quoi elle prend du poids et constate quelques troubles du rythme car- diaque ? Elle aura de bonnes raisons de faire le test de la thyroïde. Avant de prendre le volant, réaliser le test du cannabis pour un fumeur qui ne veut ni prendre de risque, ni se faire interpeler, sera un bon réflexe. Pour une personne de plus de 55 ans, le test colorectal en cas de soupçon de selles dans le sang, peut faire gagner beaucoup de temps. Le médecin avisera ensuite. Mais selon l’Institut national de la consomma- tion, il existe une grande disparité de fiabilité entre ces dispositifs médi- caux. Si l’autotest du VIH et celui pour les diabétiques de type 1 ont fait leurs preuves, d’autres comme celui portant sur la maladie de Lyme Le boum des autotests © ISCTOK

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