ANFORM GUYANE N76

48 anform ! • janvier - février 2018 PAR CÉLINE GUILLAUME Le bruit a des conséquences néfastes sur notre santé tout entière. Pourtant, cette pollution est omniprésente (magasins, fêtes, domicile, rue et même dans des coins de nature comme les plages). Six pistes pour se protéger ! Agis-sons ! © ISTOCKPHOTO petit guide de survie Bruit : “A ux Antilles- Guyane, nous sommes par- t i c u l i è r eme n t exposés au bruit. À cause de la chaleur, nos maisons sont ouvertes aux alizés, mais aussi aux bruits extérieurs. En réalité, nous vivons dans un brouhaha permanent” , met en garde Emma- nuelle Martin, audioprothésiste. Et pourtant,une fois détruites, les cellules sensorielles de l’oreille appelées cellules ciliées, ne se renouvellent pas. “Le bruit au- dessus du seuil réglementaire est à considérer comme un agent alté- rant les capacités de l’être humain. Dès 60 décibels (dB), il crée une gêne préjudiciable” , alerte Sébastien Leroy de l’association Journée natio- nale de l’audition. Il peut entraîner fatigue auditive, stress chro- nique, épuisement, difficultés de concen- tration, sommeil perturbé,nervosité, pathologies car- diovasculaires, altération de nos fonctions immu- nitaires... “Il s’avère primordial de préser- ver notre stock de cellules, en nous protégeant des expositions sonores”, insiste Emmanuelle Martin.  EN CHIFFRES 57 milliards par an ! C’est le coût social des nuisances sonores en France, selon une étude demandée par le Conseil national du bruit. Les cas de surdité professionnelle pèsent 85 millions d’euros par an. Ma sante

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw