ANFORM GUYANE N76

38 anform ! • janvier - février 2018 Granules Si les traitements conventionnels sont indispensables pour guérir, l’homéopathie promet d’améliorer le quotidien des patients atteints d’un cancer. Les précisions du Dr Fré- déric Voirin, directeur du développement du Centre d’ensei- gnement et de déve- loppement de l’ho- méopathie clinique. PAR THOMAS THURAR D epuis 2014, une des priorités du 3 e plan cancer lancé par le gouvernement est d’améliorer la vie du malade pendant et après le cancer, en développant davantage les soins de support. Il s’agit de proposer un ensemble de soins aux malades parallèlement aux traitements oncologiques traditionnels. C’est dans ce cadre qu’intervient la pres- cription homéopathique, au même titre que l’acupuncture, la kinésithé- rapie et bien d’autres. “En aucun cas l’homéopathie ne se substitue aux thérapies oncologiques. On ne remplace pas la chimiothérapie, la radiothérapie, par le médicament homéopathique. L’objectif, c’est d’améliorer le confort du patient à travers ces différentes thérapeu- L’homéo pour mieux vivre sa chimio tiques”, explique le Dr Frédéric Voirin, directeur du développement du CEDH lors d’un séminaire àdes- tination des médecins martiniquais. CONTRE LES NAUSÉES Tous les patients peuvent béné- ficier de cet accompagnement, car “il n’y a pas d’interactions médicamenteuses avec le traite- ment oncologique” , continue le praticien. Le traitement homéo- pathique permet aux patients de supporter plus facilement les effets indésirables des traitements onco- logiques tels que les nausées, la fatigue ou encore les affections cuta- nées et démangeaisons. Le recours àl’homéopathie peut se faire avant, pendant et après les thérapeutiques oncologiques. Lors du séminaire, le CEDH a présenté des exemples Ma sante © ISCTOK

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