ANFORM GUYANE N76
34 anform ! • janvier - février 2018 Un œil bionique Des implants électroniques déposés au fond de l'œil permettent à des malvoyants souffrant de DMLA ou de rétinite pigmentaire de retrouver une partie de leur vision. Une avancée majeure. La nouvelle génération d'implants actuellement à l'étude leur offrira une bien meilleure acuité visuelle. PAR ANNE DEBROISE Droit de regard pour les malvoyants R edonner la vue à des malvoyants grâce àun œil bionique ? La pers- pective se rapproche. Depuis janvier 2018, un essai cli- nique destiné à remplacer par un implant électronique les cellules endommagées de leur rétine est mené en France. Un œil bionique... ou presque. “Parler d'œil bionique aujourd'hui est encore exagéré, admet Khalid Ishaque, directeur de la société Pixium Vision qui lance cet essai. Mais oui, nous allons rétablir une connexion qui s'est détériorée entre les récepteurs de la lumière de l'œil et le cerveau. Notre espoir est de rendre ànos patients Ma sante une partie de la vision qu'ils ont perdue, et qu'ils perçoivent des images plus détaillées que ce que permettent les dispositifs actuels.” PUBLIC RESTREINT Depuis 2011, plusieurs dispo- sitifs de ce type ont été mis sur le marché européen. Mais leurs performances, comme leurs indi- cations, restent très limitées. Elles s'adressent en effet àun public res- treint : certaines personnes ayant perdu presque entièrement la vision suite à une rétinite pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20 000 à 40 000 per- sonnes en France. Cette maladie se
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