ANFORM GUYANE N76

janvier - février 2018 • anform ! 17 Dr Miguel Parra-Buchhammer, pédiatre-néonatologiste Ce protocole thérapeutique d'une durée d’1 an ne garantit pas, en effet, une éradica- tion totale de l'infection, mais une réduction importante du taux de complications et les possibles rechutes. Un suivi régulier est donc recommandé. Il comporte un contrôle ocu- laire trimestriel pendant les deux premières années, afin de déceler précocement la com- plication la plus fréquente, la choriorétinite. Cette dernière peut être à l'origine de défi- ciences visuelles importantes. Un suivi oph- talmologique annuel est donc recommandé postérieurement, à vie, dans le même but. En revanche, les complications suite à l'atteinte neurologique sont moins fréquentes. D’autres conséquences restent possibles à long terme : surdité, retard du développement psychomo- teur et troubles cognitifs (mémoire, langage, apprentissage, praxie...). TOXOPLASMOSE : UN SUIVI À VIE ? Pendant ma grossesse, ma fille a été contaminée par la toxoplasmose. À sa naissance et pendant 1 an, elle a bénéficié d’un traitement antibiotique. Devra-t-elle être suivie à vie ? Quels sont réellement les risques ? Marguerite, Martinique © THINKSTOCK

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