ANFORM GUYANE N76
10 anform ! • janvier - février 2018 question d'act Dépistage Cancer du col : Depuis 20 ans, le nombre de cancers du col de l’utérus n’a pas beaucoup reculé. Faut-il modifier la stratégie de dépistage ? Des associations militent pour le déploiement du test HPV. PAR MÉLIE POPA frottis ou test HPV ? F in janvier se tient la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l’utérus. Une maladie qui provoque chaque année plus de 1 000 décès pour 3 000 nouveaux cas en France. Le cancer du col de l'utérus pourrait pourtant être lar- gement évité si toutes les femmes se faisaient dépister. Les outils de prévention sont multiples. Frottis cervico-utérin, vaccins anti-HPV et test HPV. DÉTECTERAVANT LECANCER Les cancers du col de l'utérus sont principalement provoqués par des virus de la famille des papil- lomavirus humains (HPV). Ils se transmettent par voie sexuelle et infectent les muqueuses génitales. De nombreuses femmes seront fréquemment infectées au début de leur vie sexuelle, mais le virus est le plus souvent éliminé par le système immunitaire. Il arrivera cependant que l’infection par un HPV àhaut risque persiste (6% des femmes infectées). La persistance de l’infection entraîne l’apparition de lésions précancéreuses asymp- tomatiques. Puis, il peut s’écouler entre 15 à20 ans avant la révéla- tion du cancer. C’est durant cette phase asymptomatique que le dépistage par frottis joue un rôle déterminant. Il s’agit de détecter des cellules précancéreuses pour les guérir avant que le cancer ne se déclare. Ce test simple de dépistage a été introduit dans les © PHOTODISC
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