ANFORM GUYANE N106
janvier • février 2023 • anform ! 45 2 C’est bon pour mes jambes La marche, activité phare du carnaval, est excellente pour ceux qui souffrent de jambes lourdes et de problèmes circulatoires. Elle est l’alliée de la circulation sanguine et lymphatique, favorisant le retour veineux et la fluidité. La vitesse recommandée est un rythme dynamique qui cor- respond à environ 90 à 110 pas à la minute, ou 4 à 5 km à l'heure. Lorsque vous marchez, vous contribuez à renforcer votre ossature (limitant les fractures en cas de chute), et votre souplesse, permettant à vos articulations d’acquérir une meilleure amplitude de mouvement et à vos muscles d’être plus flexibles. Le conseil du coach : les semaines qui précèdent, si vous êtes très sédentaire, remettez-vous à la marche de façon régulière pour suivre le rythme. Avant les déboulés, échauffez vos muscles. Choisissez des chaussures poly- valentes, qui maintiennent bien la cheville et surtout qui ont un bon système d’amorti pour préserver les genoux et les chevilles sur des sols durs, comme le goudron. 5 C’est bon pour ma ligne Votre poids rend compte du rapport entre les calories que vous absorbez quotidiennement lors de vos repas et les calories que vous dépensez par le biais notamment de vos activités physiques. Une activité physique même modérée permet de lutter contre le surpoids, se maintenir en forme et augmente même votre capacité à brûler des calories. Si la marche ne permet pas de dépenser autant de calories que certains sports comme le jogging (600 calories par heure en moyenne), en 1 h de marche, vous parcourez une dis- tance de 5 km et vous brûlez environ 250 calories. C’est peu, mais la régularité paie : si vous faites 8 h de marche par semaine, vous brûlez 2 000 calories. Le conseil du coach : il faut être attentif à se poser des limites concernant l’alcool et la nourriture peu healthy . “Si je marche avec mon groupe et que je garde une alimen- tation correcte en absorbant moins de calories que j’en dépense, alors mincir pendant le carnaval est possible.” 3 C’est bon pour mon moral Si le sport libère des endorphines, faire la fête aussi. Et le carnaval, c’est les deux à la fois ! Les rassemblements carna- valesques extraient de la routine, permettent de lâcher prise et procurent des émotions positives activant les mêmes circuits cérébraux que lors d’une prise d’alcool ou de drogue (sans risque ni effet secondaire). En plus de la musique, le mou- vement, la danse, les costumes stimulent les différentes sphères de l’activité cérébrale, favorisant la libération de dopamine (motivation et bonne humeur), d’endorphines (euphorisants et antidépresseurs), d’ocy- tocine (hormone du lien social, familial) créant un véritable bien-être et même une forme d’euphorie. Le neuroscienti- fique américain Robert Froemke prétend même que ces fêtes sont “l’équivalent pour le cerveau d’un entraînement mus- culaire complet du corps”. 4 C’est bon pour créer du lien Le lien social est un besoin essentiel. A contrario, non seulement l’isolement affecte notre santé mentale et psychique, mais il impacte aussi notre santé physique, provoquant des tensions élevées, une augmentation du taux de cortisol, un sommeil perturbé ou moins réparateur. Pendant le carnaval, le plaisir repose aussi sur un sen- timent fort d’unité, et même d’osmose entre participants. “C’est un moment à haute intensité sociale, moment de liesse et de partage”, précise le psychologue Raphaël Spé- ronel. Ce sentiment d’appartenance chasse la solitude et renforce les liens entre les individus.
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