ANFORM GUYANE N101
64 anform ! • mars - avril 2022 Atoumo, basilic sacré, brisée, citronnelle, herbe aiguille… Nos régions regorgent de plantes aux vertus intéressantes pour la santé. Et qui sont meilleures fraîches. Mais si on veut les conserver, pourquoi ne pas les sécher ? Plantes séchées : PAR ANNE-SOPHIE MALOT Herboristerie comment les conserver ? “E n phytothérapie, rien n’est plus efficace qu'une plante fraîche- ment récoltée.” C’est ce que rappelle le réseau scientifique Tramil en Mar- tinique (Programme de recherche appliquée à l’usage populaire des plantes médicinales dans la Caraïbe) : “Lorsque les plantes fraîches sont disponibles, leur utilisation est pré- férable pour préparer les tisanes et décoction. Les remèdes préparés à base de plantes médicinales fraîches agissent plus.” Cependant, une plante parfaitement bien séchée et correc- tement conservée, agit efficacement, avec l’avantage d’être disponible tout au long de l’année. Mais comment et où conserver les plantes médici- nales séchées ? Et pendant combien de temps sont-elles consommables ? L’étape du séchage est la clé d’une conservation réussie. Elle exige de déposer les plantes à une tempéra- ture ambiante d’environ 25 °C, dans un endroit sec, bien aéré et à l’abri du soleil. Si plusieurs techniques existent, la plus connue reste celle qui consiste à faire un bouquet que l’on attache par les tiges et que l’on suspend. Avant l’étape de la conservation, il faut s’as- surer que les plantes soient totalement sèches. Pour ne pas faire d’erreur, si la tige se casse d’un coup sec lorsqu’on la tord, c’est gagné ! BOCAL EN VERRE OU SACHET “Si les plantes ont subi un séchage dans les règles de l'art, elles vont se conserver sans aucun problème, à condition de les protéger de l'humi- dité, de la lumière, de la poussière et de l'air. ” C’est ce que rappelle Rémi Asensio-Joséphine, producteur de plantes médicinales et cosmétiques bien-etre
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