Le syndrome d’alcoolisation fœtale (Saf) est une des premières causes des troubles du neurodéveloppement, et de handicap cognitif et comportemental. Selon Santé publique France, il peut être responsable d’ “anomalies physiques (retard de croissance, malformations) et neurodéveloppementales (retard mental, déficit de l’attention, problèmes de mémoire, difficultés d’apprentissage…) qui révèlent un handicap” et d’anomalies faciales caractéristiques. Par précaution, il faut admettre qu’un seul verre d’alcool peut être nocif au bébé. Quelle que soit la boisson consommée (bière, rhum, whisky, pastis, vin, champagne…). La prévalence du Saf, en France, est de l’ordre de 0,3/1 000. Depuis la Zéro alcool pendant la grossesse di usion en 2018 de la campagne de prévention “Zéro alcool pendant la grossesse”, ce sont plus de 3 000 bébés qui présentent chaque année, au plan national, des troubles liés à la consommation d’alcool pendant la grossesse. Et environ 450 sont atteints d’un Saf, la forme la plus grave. En Guyane, chaque année, ce sont 160 bébés qui viennent au monde avec des malformations physiques ou des troubles neurologiques liés à une consommation d’alcool pendant la grossesse (Association SAF Guyane). En 2020, 23 % des femmes enceintes guyanaises ont déclaré avoir consommé de l'alcool au moins une fois au cours de leur grossesse, parmi elles 4 % ont eu une consommation hebdomadaire. Le Guide de la Naissance 2024 32 Bientôt maman
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