ANFORM GUADELOUPE N97
94 anform ! • juillet - août 2021 Au jardin, En climat tropical, le jardin nécessite un entretien régulier, toute l’année : tailler les arbres, tondre la pelouse… Et il n’est pas rare de voir les particuliers brûler ces déchets verts. Pourtant, cette pratique, réglementée, n’est pas non plus sans danger ! PAR ÉLODIE DRANÉ que faire de ses déchets verts ? Gazon maudit O n appelle “déchets verts” les feuilles mortes, tontes de gazon, branchages que l'on produit lorsque l'on jardine. Sur nos territoires, il est courant de les brûler à l'air libre, par commodité et par habitude… En effet, pendant longtemps, le ramassage des déchets n’était pas efficace, en particulier en zones rurales. “Cette problématique de brûlage des déchets par les par- ticuliers est très présente dans le Nord de la Martinique. Nous rece- vons régulièrement des appels de personnes se plaignant des nui- sances” , note Gaëlle Grataloup, responsable de la communication à l’Observatoire de la qualité de l’air en Martinique (Madininair). Afin de remédier à ce problème, les agents de ces communes par- ticipent à des ateliers réalisés par Madininair, sur la prévention du brûlage des déchets verts. FEUX DE SAVANE Aujourd'hui, les impacts de cette pratique sont mieux connus. Pendant la saison sèche, les feux de savanes ou de broussailles sont souvent causés par le brûlage à l'air libre par les particuliers. Non seulement il existe un risque de propagation des feux, mais © SHUTTERSTOCK ecolo
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