ANFORM GUADELOUPE N96
mai - juin 2021 • anform ! 59 constamment à adapter. En somme, le soin évolue en fonction de l’état de la blessure, jusqu’à parvenir à la bonne cicatrisation de la plaie. 3 Bien choisir son pansement Hydrater, absorber les écoulements ou protéger : pour chaque objectif, il y a un pansement adapté. Au départ, pour une plaie avec de la nécrose (tissu mort), le professionnel utilisera, par exemple, de l’hydrogel ou bien des irrigo-absor- bants. Dans le but de ramollir la peau et faire tomber cette nécrose. En dernier recours, on coupe la nécrose avec le bistouri. Autre cas : pour une plaie fibri- neuse (qui empêche la cicatrisation), on pourra, par exemple, utiliser de l’algi- nate ou de l’hydrofibre. Cela permettra d’absorber et contrôler les suintements. Ensuite, la plaie bourgeonne, ce qui est bon signe en général. On peut utiliser un pansement hydrocellulaire ou bien un hydrocolloïde pour maintenir le milieu humide favorable au renouvellement cellulaire. Enfin, lorsque la plaie fabrique de l’épiderme, fin de la guérison. On utilise, par exemple, des hydrocolloïdes minces pour stimuler l’épiderme et pour protéger la peau. Cela aboutira à une cicatrice définitive. Le professionnel de santé déterminera s’il y a lieu d’utiliser des antibiotiques ou pas. 4 Maintenir une bonne humidité Sous nos latitudes tropicales, la peau peut être très humide. Il faut maintenir un niveau d’humidité suffisant pour ne pas retarder la cicatrisation. En effet, le milieu humide favorise le renouvellement des cellules de la peau et préserve le nouvel épiderme en formation. En revanche, une peau trop humide favorise la macé- ration et l’apparition d’une croûte.
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