ANFORM GUADELOUPE N96

mai - juin 2021 • anform ! 17 ••• © SHUTTERSTOCK a été décrite chez plus de 20 % des patients après 5 semaines et plus, et chez plus de 10 % des patients après 3 mois” , qu’il s’agisse de formes modérées ou plus graves nécessitant une hospitalisation. SÉANCES DE KINÉSITHÉRAPIE Dans la famille de Gilles Bazir, le coronavirus a aussi laissé des traces. “Je vais mieux, vraiment mieux depuis octobre 2020, mais j’ai des séquelles, des désordres physiologiques assez conséquents. Et ma femme qui a eu une forme plus légère, comme mes filles, a encore des douleurs.” Cet adjoint au chef de l’inspection générale de la sécurité civile, âgé de 62 ans, déjà victime d’un accident vascu- laire cérébral (AVC), a contracté la maladie au début du confinement, en mars 2020. En sortie de réani- mation, il témoignait : “Je suis resté 10 jours endormi. À mon réveil, j’étais encore sous oxygène, j’avais des pertes de mémoire. Je suis allé ensuite en service pneumologie, et je suis resté jusqu’au 25 avril.” Après plusieurs allers-retours au Centre hospitalier universitaire, il entame un parcours de rééducation pour un bras qui ne bouge pas bien et des problèmes d’équilibre. Il se souvient aussi qu’ “au lendemain de mon réveil, l’infirmière m’a demandé de toucher le bout de mon nez avec ma main droite ou gauche, et je n’y arrivais pas. Aujourd’hui, je continue les séances de kinésithérapie deux fois par semaine et je complète par de l’activité personnelle. Je marche sur la plage de Trois-Rivières et je m’occupe de mon jardin. Il faut tra- vailler la dextérité, le mouvement”, conseille Gilles Bazir, qui se lève désormais tous les matins avec des douleurs aux mains, parfois aux genoux ou aux pieds. “Je suis plus "À mon réveil, l’infirmière m’a demandé de toucher le bout de mon nez avec ma main droite ou gauche, et je n’y arrivais pas. Aujourd’hui, je continue les séances de kinésithérapie deux fois par semaine et je complète par de l’activité personnelle."

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