ANFORM GUADELOUPE N81
novembre - décembre 2018 • anform ! 137 respect du double projet scolaire et sportif. Je souhaite aussi que le Creps soit un acteur engagé dans l’animation du réseau national du sport de haut niveau, en lien avec leréseauGrandInsep.Cedispositif œuvre aussi au rayonnement des établissements Creps à l’étranger, grâce à la cellule Relations inter- nationales. Nous mettons déjà en œuvre de la formation initiale et continue des acteurs du dévelop- pement du sport, notamment avec notre diplôme de management du sport (MBA) qui aaccueilli l’an passé un jeune étudiant venu d’Haïti, dans le cadre de lasolida- ritéinternationale. Concrètement, quelles actions allez-vous engager ? Des actions de solidarité avec la Dominique et Haïti, dont les infras- tructures sportives ont beaucoup souffert ces dernières années avec le passage de cyclones et le trem- blement de terre de 2010. Nous accueillerons prochainement une délégation venuede laDominique, afin de travailler sur un partenariat pluriannuel. Nous sommes égale- ment engagé avec Haïti à travers des missions d'appui-conseil au développement d'un centre sportif olympique réalisé par le Cio en 2012. Nous sommes en mesure de former leurs cadres sur toutes les compétences indispensables au bon fonctionnement de cette infrastructure. Du personnel de la restauration, aux entraîneurs et chefs deprojets. AveclaJamaïque et Cuba,notreambitionest d’établir desrelationsdurables,enproposant à nos entraîneurs et à nos cadres d’aller se former sur place. J’ima- gine aussi des échanges entre nos meilleurs sportifs. Une déléga- tion de nos jeunes pourrait partir chez eux le temps d’un stage, pour s’ouvrir àd’autres approches d'en- ••• traînement et pour côtoyer leurs élites. Nous les affrontons déjà dans le cadre des Carifta Games depuis des décennies. L’heure est venue de passer la vitesse supé- rieure, enétablissant des liens plus étroits. Et avec le Canada ? Nous souhaitons inciter nos jeunes à poursuivre leurs études au Canada ou aux États-Unis, après avoir quitté nos murs, le bac en poche. Et aussi attirer les meil- leurs sportifs canadiens afin qu’ils viennent plus souvent s’entraîner chez nous, prioritairement pendant l’hiver. À moyen terme, nous espérons que cette dynamique générera un nombre conséquent de stages. Car nous avons lavoca- tion d’accueillir plus fréquemment des délégations étrangères qui utiliseraient nos équipements, notamment lanouvellepisted’ath- létismeet lafuturesalled’escrime. “Notre objectif prioritaire est d’accueillir un nombre croissant d’équipes nationales venant de notre zone Caraïbe mais aussi d’Europe, d’Amérique Latine, d’Amérique du Nord et du Canada.” Eddie Couriol, directeur du Creps Antilles-Guyane Congrès ASPC à Rio de Janeiro © BRUNO COUTANT
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