|anform ! ◆ septembre - octobre 2024| 77 permet d’effectuer une évaluation, de prendre connaissance des attentes du bénéficiaire et de l’orienter, ou pas, vers la réalisation du bilan de compétences avec un programme. • La phase d’investigation Le bilan de compétences démarre concrètement. C’est à ce moment-là qu’il y a signature d’un contrat entre le professionnel et le bénéficiaire. La professionnelle y déploie des outils tels que le test de personnalité ou le test de motivation. Elle répertorie les besoins et aspirations du bénéficiaire. C’est un long travail d’investigation, noyau du bilan de compétences, qui est mené. Plusieurs rendez-vous sont nécessaires. • La conclusion Tout ce parcours est résumé durant la phase de conclusion. Après lecture et analyse des résultats des tests et discussions, une synthèse est remise au bénéficiaire. Elle a pour valeur ajoutée un plan d’action précis. On sait ainsi quelles sont les futures actions à mener. Cela peut être une formation complémentaire, par exemple. ◆ Combien ça coûte ? Il faut compter entre 1 500 et 2 000 € pour financer son bilan de compétences. Des conditions de paiement peuvent être négociées. Le CPF (compte personnel de formation) ou l’employeur peuvent également le financer. D’autre part, le bénéficiaire passe au total 16 h en rendez-vous en présentiel ou à distance. Il accomplit au moins 8 h de travail personnel. Les rendez-vous sont confidentiels, car certaines discussions peuvent être très personnelles. Le thème de l’enfance est souvent abordé, par exemple. Une certaine assiduité est donc nécessaire à la réussite du dispositif. Il faut s’engager ! ◆ Quels en sont les avantages ? Les avantages sont multiples. Ils convergent tous vers l’épanouissement professionnel mais aussi personnel. Le bénéficiaire évite les papillonnements. Il est efficacement (ré)orienté vers un métier, la bonne formation ou autre évolution de carrière. Il est remotivé, il retrouve de l’entrain face au sentiment de satisfaction qu’il éprouve après les premiers résultats, à condition d’être passé à l’action. Il connaît mieux ses ressources et regagne de l’estime de soi, jusqu’à parfois se révéler. L’employeur, lui, gagne un salarié plus épanoui, motivé, ambitieux et productif. En plus, le bilan est propice aux négociations de changements de poste ou de promotions. Quant au professionnel qui réalise le bilan, il fait preuve d’empathie et d’humanité durant le parcours et reste disponible en cas de besoin après le bilan, voire jusqu’à ce que le projet se concrétise.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw