ANFORM GUADELOUPE N116

62|anform ! ◆ septembre - octobre 2024| |beauté◆Microbiote| ◆ Quand tout va bien, c’est la symbiose Si notre peau offre les conditions idéales aux microbiotes résidents de se développer, ceux-ci nous le rendent bien. Ils nous sont indispensables ! Les micro-organismes résidents et pathogènes entrent en compétition pour la place et les nutriments disponibles. Le risque de prolifération des pathogènes sera fortement diminué si nos microbiotes cutanés sont riches et diversifiés. De plus, les micro-organismes résidents sont capables de sécréter des substances toxiques ou de modifier le pH de la peau afin d’inhiber la croissance de bactéries indésirables. La recherche a aussi démontré que le microbiote cutané permet de stimuler nos défenses immunitaires et de favoriser la cicatrisation. ◆ Quand tout va mal, c’est la dysbiose La dysbiose cutanée se définit par un déséquilibre d’un microbiote cutané. Il s’agit d’un déficit ou d’un excès de micro-organismes. Les microbiotes dépendent de l’âge, du sexe, des facteurs Comment préserver l’équilibre ? Le microbiote cutané résident est le résultat d’un dialogue constant entre les éléments qui le composent et nos cellules. Apprenons à respecter et préserver cet équilibre délicat. ⚫ Maximum deux douches par jour ! Des lavages trop fréquents détruisent le film hydrolipidique de la peau et empêchent la recolonisation des zones lavées. ⚫ Bien sécher les zones de plis. ⚫ Utiliser un savon adapté, avec un pH physiologique < 7, idéalement autour de 5,5. ⚫ Bien choisir ses cosmétiques (éviter crèmes, lotions, nettoyants, déodorants, gommages ou masques contenant de l’alcool ou des parfums). ⚫ Utiliser les antiseptiques de façon ponctuelle. ⚫ Une bonne hygiène de vie. Éviter le tabac et l’alcool, les sucres rapides et les aliments ultra-transformés, adopter un régime alimentaire sain. ⚫ Éviter de se toucher le visage, nettoyer régulièrement son téléphone, changer sa taie d’oreiller au moins une fois par semaine. environnementaux (humidité, pollution, exposition solaire...) mais aussi de l’hygiène et des produits utilisés, de l’alimentation, du système immunitaire, du stress ou de la prise de médicaments tels que les antibiotiques. Autant d’événements qui peuvent venir perturber le microbiote et entraîner une dysbiose. Les personnes présentant une peau sensible, irritée ou avec des rougeurs (érythème fessier), ou une pathologie cutanée comme l’acné, la dermatite atopique (ou un eczéma allergique), la dermatite séborrhéique, le psoriasis, la couperose ou le cancer de la peau, présentent une dysbiose cutanée.

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