30 |anform ! ◆ septembre - octobre 2024| |santé ◆ Arrêt de travail| En chiffres 66 % des salariées sont favorables au congé menstruel et 64 % des femmes concernées pourraient y avoir recours. 66 % estiment qu’une entreprise proposant le congé menstruel serait plus attrayante. 82 % des salariées craignent toutefois que le congé menstruel puisse être un frein à l’embauche ou à l’évolution des femmes. 65 % des femmes en activité salariée ont déjà été confrontées à des difficultés liées à leurs règles au travail. 53 % des salariées ont des règles douloureuses. 35 % déclarent que leurs douleurs menstruelles impactent négativement leur travail. Source : sondage de l’Ifop réalisé du 12 au 15 septembre 2022 auprès d’un échantillon de 993 femmes salariées, représentatif de la population des salariées françaises âgées de 15 ans et plus. « Discrimination à l’embauche » Je suis relativement pour, mais il faut admettre que les congés menstruels sont une forme de discrimination à l’embauche. D’ailleurs, même les féministes ne les revendiquent pas. Les hommes aussi souffrent de maux (taux de suicide, santé mentale, isolement), et je pense qu’il faut aussi se pencher sur ces questions pour équilibrer la balance. Ce n’est pas de la goujaterie. Le droit est pour tous donc la loi doit être générale et pas nominative. Il faut rester rationnel, sans pathos. Avec les congés menstruels, on est dans le confort et le bien-être. Yann, engagé civique « De fortes migraines » Je serai la plus heureuse d’avoir des congés menstruels ! Car je souffre le martyre durant cette période. Mes règles sont abondantes, je suis épuisée, j’ai de fortes migraines et des crampes au bas-ventre à couper le souffle. Quand je travaille, c’est l’enfer ! Il m’est arrivé de me cacher dans une pièce pour me plier en quatre espérant un soulagement. Je n’ai jamais osé en parler à mon patron. C’est un sujet tabou. Céline, sans emploi
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