ANFORM GUADELOUPE N115

52 |anform ! ◆ juillet - août 2024| J ◆ Par Boni Kwaku Court, long ou rendu invisible, le poil reste, au fil des modes, de toutes les attentions. Caractère sexuel secondaire, il joue un rôle actif dans notre sexualité selon qu’on soit partisan de la toison ou du glabre. |BIEN-être ◆ Pilosité| Une sexualité au poil près « Je préfère une odeur à un côté aseptisé », s’émeut Karl. Á 42 ans, il a eu des partenaires au pubis rasé, taillé, épilé ou tout simplement naturel. Bien que la taille du poil lui importe peu, il avoue que « souffrir pour s’épiler, c’est dommage ! ». D’ailleurs, il se souvient de cette rencontre d’un soir : « Sa toison était épaisse. Ça m’a rappelé les premiers films pornos », évoquet-il, nostalgique. Plus habitué à des femmes « à la pilosité contrôlée », Karl a été excité par cette nouveauté. « J’aime la femme qui assume ses poils et c’était son cas. » Il se rappelle tourner délicatement autour de ses doigts les poils de sa

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw