|anform ! ◆ mars - avril 2024| 31 physiques et psychologiques, telles que la pilosité excessive, les problèmes cutanés, le surpoids, l'irritabilité, l’infertilité augmentent les risques de dépression. « Les tentatives de suicide sont sept fois plus élevées chez ces femmes. » ◆ Perturbateurs endocriniens Ce que défend Jessie Antiste Asselie à travers l’association Cyst’Her, c’est une approche holistique du SOPK. « La prise en charge implique d’agir sur différents leviers. » D’abord l'alimentation, avec un accent mis sur des choix alimentaires sains et en excluant au maximum les perturbateurs endocriniens, facteurs aggravant du SOPK. Puis un tri à réaliser dans ses produits cosmétiques, truffés eux aussi de perturbateurs endocriniens. Une cure détox est souvent nécessaire pour aider le foie à éliminer les hormones en excès et les toxines. Une activité physique régulière contribue également à améliorer l’état de santé des femmes. Un accompagnement par un ostéopathe peut aussi s’avérer efficace pour repositionner le bassin et libérer les organes féminins parfois comprimés. « L’approche est forcément pluridisciplinaire. C’est ce que nous souhaitons véhiculer comme message auprès des femmes comme des professionnels de santé, avec Cyst'Her. » L’association, qui compte aujourd’hui 75 membres, s'engage dans la sensibilisation et l'éducation par le biais d'événements tels que la Cyst’Her Day, avec une première édition rassemblant 600 visiteurs en septembre 2023, mais aussi tout au long de l’année à travers des ateliers, des conférences, des interventions dans les écoles, des échanges avec les professionnels de santé… Instagram : sopk_cysther mail : hello@cysther.com
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