30 |anform ! ◆ mars - avril 2024| |santé ◆ Association| pour le bien-être menstruel ◆ Multiples symptômes « Le SOPK n’est pas une maladie, mais un syndrome aux multiples symptômes, qui varient d’une femme à une autre », indique Jessie Antiste Asselie. Il se caractérise par la présence dans les ovaires de multiples petits follicules (petites cavités renfermant des ovules), souvent trois à quatre fois plus qu’une femme qui n’est pas atteinte du syndrome. Ces follicules en surnombre peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux. « Trois critères sont, à ce jour, déterminants pour diagnostiquer un SOPK : l’ovaire d’aspect multifolliculaires, l’hyperandrogénie, avec la production excessive de testostérone (hormones mâles) et des troubles du cycle féminin. Quand deux de ces trois critères sont réunis, on peut penser à un SOPK, qu’il faut vérifier grâce à une échographie. » Les symptômes qui peuvent alerter les femmes sont des Cyst’Her, ◆ Par Marie Ozier-Lafontaine Créée pour accompagner les femmes souffrant de troubles féminins comme le Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’association martiniquaise Cyst’Her souhaite sensibiliser la société tout entière à ces troubles souvent méconnus. CCyst’Her, association fondée en juillet 2023 par Jessie Antiste Asselie, infirmière-naturopathe en Martinique, se positionne comme une lueur d'espoir pour les femmes confrontées au Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce syndrome, aux multiples facettes, affecte une femme sur sept dans le monde. Responsable, entre autres, de problèmes de fertilité, il a longtemps été ignoré et mal compris. Jessie Antiste Asselie, elle-même atteinte du SOPK, refuse d’en faire une fatalité. cycles menstruels irréguliers, allant parfois jusqu’à une absence de règles, des problèmes de fertilité, une prise de poids rapide focalisée sur le ventre, les hanches, une pilosité importante, de l’acné… ◆ Infertilité « Le SOPK est souvent diagnostiqué au moment où la femme éprouve des difficultés à concevoir un enfant », indique la naturopathe. Mais le problème de fertilité n’est pas la seule conséquence du syndrome. Les femmes souffrant de SOPK ont un risque jusqu'à quatre fois plus élevé de souffrir d’accidents vasculaires cérébraux et trois fois plus de risques de développer un cancer gynécologique. Près de la moitié des femmes atteintes développent un diabète de type 2 avant 40 ans, à cause de l’hyper-insulinémie déclenchée par le syndrome. Les manifestations
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