ANFORM GUADELOUPE N106

8 anform ! • janvier • février 2023 rencontre ••• La journaliste, connue en Martinique pour ses postes de présentatrice du journal sur ATV, puis de la matinale sur RCI, a été débauchée il y a 1 an par Europe 1. Attachée à ses racines, elle cultive la joie au quotidien pour rester en forme. PAR MARIE OZIER-LAFONTAINE “ J e pense qu’il n’y a pas de hasard dans la vie. J’ai saisi chaque opportunité qui s’est présentée à moi” , confie la journa- liste. Quand elle était plus jeune, Fanny Marsot rêvait de rejoindre le magazine National Geographic . Elle voulait être sur le terrain, réaliser des reportages et, surtout, voyager. Ce ne sera pas pour le magazine papier qu’elle travaillera mais chacun des postes occupés lui ont apporté une nouvelle façon d’aborder son métier. “ Pour avancer, il faut s’investir, être courageuse et volontaire” , dit-elle. Bosseuse et passionnée, Fanny fonce… avec humilité. “Quand ma notoriété a grandi, ma mère m’a prévenue : si ta tête gonfle, elle ne passera plus la porte de chez moi ! Je sais d’où je viens, qui je suis. Cette humilité m’aide dans mon travail.” Réveil à 3 h 30 Travailler sur une matinale, c’est se lever tôt, très tôt. Le réveil de Fanny sonne à 3 h 30. “Cela demande un minimum d’hygiène de vie, je l’avoue ! Les fois où je ne dors pas assez, je le paye, avec des palpi- tations cardiaques, un corps et un esprit fatigués, moins alertes.” Le secret : se coucher tôt, avant 22 h, et faire des siestes au moins trois fois par semaine. Fanny s’astreint à cette discipline pour tenir le rythme. “Présenter un journal en direct est très exigeant en termes de concentration. Il est nécessaire d’être en forme pour assurer !” D’autant que la journaliste est maman d’un petit garçon de 6 ans. “Heureusement, il m’a fait le cadeau de faire ses nuits au moment où je démarrais la matinale sur RCI. Aujourd’hui, il a grandi, c’est plus facile, et je peux aller le chercher à l’école l’après-midi. Ce rythme me convient.” Gourmandise Être en forme n’est pas synonyme de privation ni de contrainte pour Fanny Marsot. “Je suis une grande gourmande ! J’adore le fromage, les gâteaux, la bonne cuisine. Quand je suis arrivée à Paris en 2021, le choc thermique de l’hiver m’a fait prendre un peu de poids, que j’ai en partie perdu depuis.” Fanny ne se formalise pas pour quelques kilos en trop, elle qui aime la vie et ses plaisirs. En bonne santé, elle intègre des légumes à chaque repas depuis qu’elle est maman, privilégie le poulet et le poisson, et rééquilibre ses repas quand elle a fait quelques excès. Les régimes restrictifs, très peu pour elle. “ Je ne crois pas à l’adage : il faut souffrir pour être belle.” En revanche, elle est adepte des tisanes d’ atoumo , de brisée, des fruits secs, des épices comme le curcuma. Et la jeune femme ne consomme ni cigarette, ni café, ni alcool, ni boisson gazeuse. Si elle n’aime pas particulièrement le sport, elle danse dès qu’elle le peut sur les rythmes du dancehall, du zouk, de la musique africaine… “Je me dépense, et je me sens tellement bien après ! J’écoute mon corps, ses alertes et ses besoins, je pense que c’est le plus important.” La joie comme mantra Si Fanny a un secret pour être en forme, c’est sa joie de vivre. “J’ai la chance d’avoir des parents gais, simples, gentils, qui aiment faire la de Fanny Marsot La joie de vivre

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