ANFORM GUADELOUPE N104
6 anform ! • septembre - octobre 2022 Magazine gratuit édité par Kajou communication SARL au capital de 35 000 euros - Siren : 482 205 622 - APE : 5814Z Cofondateurs : Didier Royer et Brice Legay Numéro ISSN 1776-2197 - Dépôt légal à parution Tous droits réservés. Reproduction totale ou partielle interdite sans l’accord de Kajou communication. L’envoi de tout texte, publicité ou photo implique l’accord pour une publication libre de droits et n’engage que la responsabilité de son auteur. Crédits photos : Shutterstock. Couverture : © Shutterstock DIRECTEUR DE PUBLICATION Didier Royer didierroyer@anform.fr DIRECTRICE COMMERCIALE Émilie Valérius emilievalerius@anform.fr Tél 06 96 81 60 43 RÉDACTRICE EN CHEF Malika Roux malikaroux@anform.fr INFOGRAPHIE Twindesign Tél 06 90 56 75 17 twindesign.gp@gmail.com La Souris 2.0 lasouris2.0@gmail.com Kawaï Design Tél 06 90 38 73 97 frederique971@yahoo.fr PUBLICITÉ GUADELOUPE GUYANE Tél 05 90 80 95 04 Raymonde Saint-Louis raymondesaintlouis@anform.fr Tél 06 90 26 94 95 PUBLICITÉ MARTINIQUE GUYANE Tél 05 96 50 54 91 Émilie Valérius emilievalerius@anform.fr Tél 06 96 81 60 43 PUBLICITÉ LA RÉUNION Tél 06 96 81 60 43 pub@anform.fr DIFFUSION GUADELOUPE MARTINIQUE GUYANE 50 000 exemplaires 50 000 exemplaires 20 000 exemplaires IMPRESSION AGIR GRAPHIC 232, rue de la Chapelle - Jarry 97122 Baie-Mahault Tél 05 90 81 01 35 - Fax 05 90 38 70 03 contact@anform.fr www.anform.fr anform anformmagazine S auf les nitrites ! C’est ce que révélait, devant l’As- semblée nationale, le député Richard Ramos en janvier dernier dans un rapport visant à interdire progressivement les additifs nitrés dans la char- cuterie. Un des fleurons de la gastronomie française, la charcuterie devient officiellement cancérogène. Adieu, donc, veaux, vaches, cochons du rayon charcuterie ? Il semblerait que les choses n’avancent qu’à pas de cochon de lait. Bien que responsables d’environ 4 000 cancers par an, imaginer les nitrites déjà rayés des listes serait lancer le cochonnet un peu loin. Il paraît même que le gouvernement a mis son grain de sel pour ralentir les choses. En proposant à l’Anses de donner son avis, encore attendu, il chercherait à freiner des quatre pieds (de cochon, bien sûr). Aurons-nous du jambon à Noël et des petits boudins ? L’affaire doit être tranchée. Les associations qui plaident pour l’interdiction ont-elles eu du groin en augmentant la pression ? Un conservateur (qu’il faudra à son tour interdire dans 20 ans…) viendra-t-il rem- placer les nitrites d’aujourd’hui ? Le consommateur ne veut pas que cette histoire se termine en tire-bouchon. Et en atten- dant que mettre dans nos dombrés queues de cochons ou nos tripes ti-figues pour les conserver ? Le rapporteur et ses soutiens affirment qu’il est tout à fait possible de remplacer les nitrites et de fabriquer des charcuteries saines et sûres pour la santé. Chiche ! Cochon qui s’en dédit ! Didier Royer edito Dans le cochon, tout est bon…
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