ANFORM GUADELOUPE N104

36 anform ! • septembre - octobre 2022 © SHUTTERSTOCK Dossier 8 Je fais des pauses De multiples études ont prouvé que faire des pauses diminue le stress, favorise la créativité et permet de se concentrer à nouveau. 10 à 15 min toutes les 90 min (ou 17 min toutes les 52 min pour être plus productif selon une étude américaine). Dès que vous en ressentez le besoin, aménagez-vous des moments de retrait, en vous créant des bulles de calme. Sortez du cadre strict de votre travail (bureau, rayon...), bougez, hydratez- vous, étirez-vous, écoutez de la musique, papotez avec un col- lègue, sortez prendre l’air... 7 Je réduis le stress Face au stress, notre réponse est émotionnelle et physique. “Nous produisons des hormones comme le cortisol et l’adrénaline. Il faut donner le temps au corps de les évacuer. Si l’on ne fait rien, le corps n’a alors plus accès à ses ressources. Le système immunitaire s’em- balle, la fatigue chronique s’installe et on peut arriver à l’épuisement professionnel” , alerte Caroline Herfray. Le premier réflexe pour réduire le stress est d’en prendre conscience. “Prenez le temps de tourner le projecteur vers votre corps. Écoutez ses signaux immédiats (cœur qui s’emballe, essoufflement, chaleur...), ou plus durables (problèmes de sommeil, de concentration, d’insomnie, de mémorisation...)” , détaille la praticienne. Puis, mettez en place des actions : ne pas lire ses e-mails en continu, personnaliser son bureau afin de favoriser un confort psychologique, porter un casque anti-bruit... “La sophrologie peut être d’un grand soutien, car elle agit sur le système nerveux et peut être pratiquée au travail, au quotidien : respiration, ima- gerie mentale, utilisation du diaphragme, étirements…”, propose Caroline Herfray. L’alimentation est capitale en cas de stress. “Une consommation d'aliments riches en magnésium est intéressante (fruits à coque, chocolat, céréales complètes...). Au contraire, une alimentation déséquilibrée, riche en produits ultra-transformés, aug- mente le risque de dépression” , note Isabelle Lenghat.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw