ANFORM GUADELOUPE N104

 L’asperge, offrande aux dieux anform ! L’asperge est de la même famille que l’agave, à partir de laquelle les Mexicains fabriquent la tequila. Utilisée dans l’Antiquité comme offrande aux dieux, les Grecs et les Romains croient qu’elle naît de “cornes de bélier broyées et enfouies”. C’est sans doute pour cela que Panurge, le héros de Rabelais, estime que le meilleur engrais à lui apporter est la corne de bélier concassée. Mais c’est grâce au fumier chaud que le jardinier du Roi-Soleil parvient à offrir à Louis XIV des asperges en décembre. C’est également une assiette d’asperges à la vinaigrette qu’on sert en entrée un certain 14 avril 1912 en première classe sur le célèbre Titanic… Vu sa forme et cette légende liée au bélier, l’asperge s’entoure de qualités soi-disant aphrodisiaques. En revanche, elle possède des propriétés diurétiques. Elle contient une molé- cule soufrée, le méthylmercaptan, qui passe rapidement dans l’urine et lui communique son odeur prononcée. Elle est très riche en eau et est peu calorique. En revanche, c’est un des aliments les plus riches vitamines B9 (bonne pour la grossesse). Elle est une bonne source de fibres, en particulier d’inuline (transit intes- tinal). Elle contient aussi des vitamines C et des anti-oxydants. Source : Petite et grande histoire des légumes, , Éric Birlouez, éd Quae Multiplier vos plants : le marcottage anform ! Le marcottage est réservé aux espèces qui bouturent difficile- ment. Il permet l’enracinement d’une tige toujours attachée au pied mère et donc encore alimentée. Par couchage Pratiqué sur les plantes grimpantes comme les bignones, les Tecomaria, il consiste à coucher un rameau dans une tran- chée de 20 cm de profondeur et de le recouvrir de terre fine en supprimant préalablement les feuilles de la partie enterrée. Un crochet permet de le maintenir plaqué, et un tuteur redresse l’extrémité libre. Le marcottage aérien Réalisé sur les Ficus, les crotons, les cordylines, etc., il se pratique sur des branches vigoureuses. À 30 cm de l’extré- mité, pratiquer, à l’aide d’un greffoir, une simple ou une double entaille ou encore un décortication de 2 à 3 cm en forme d’an- neau à 1 cm sous un nœud. Entourer la zone de marcottage de tourbe ou de terreau maintenu par un film plastique ou d’alumi- nium. Maintenir une humidité constante. Source : Un jardin tropical, Aline Tiersen, Gondawana éditions Le coussin de noyaux de cerises anform ! Vous avez régulièrement des douleurs aux cervicales, des torticolis, courbatures… ? Le coussin de noyaux de cerises peut vous soulager, en attendant de consulter votre médecin de famille. Son principe est simple, il agit comme une bouillote. Il emmagasine la chaleur et la restitue durant une période assez longue pour venir à bout de petites tensions, douleurs musculaires légères, masser une zone douloureuse, atténuer un mal de ventre... Quelques minutes au micro-ondes, les noyaux de cerises se gorgent de chaleur. Allongez-vous, le coussin sous la zone à soulager. Et impulsez des petits mouvements. La chaleur peut tenir près d’une trentaine de minutes selon la qualité de votre coussin. Attention à ne pas dépasser le temps de chauffage préconisé. À ne pas appliquer directement votre coussin sur la peau, sans avoir testé sa chaleur au préalable. Et prenez, évidemment, conseil auprès de votre médecin ou votre pharmacien pour toute douleur récalcitrante ou récurrente. Avantage de cet objet de bien-être, c’est qu’on peut le fabriquer assez facilement soi-même. Il suffit d’un sac en matière naturelle. Aux Antilles-Guyane, vous pouvez remplacer les noyaux de cerise séchés par des billes d’argile, des grains de riz mélangés à de la lavande (au parfum agréable), des pois chiches… Le souci, bon pour ma peau anform ! Familière des jardins, la fleur de souci est connue en cosmétique sous le nom de Calendula. Les pétales séchés et broyés entrent dans la composition de nombreuses crèmes et pommades destinées à soulager les coups de soleil et autres brûlures légères, les irritations de la peau et des muqueuses, ainsi que les piqûres d’insectes. Les principes actifs du souci sont les saponines triterpéniques (avec notamment l’acide oléanolique et le faradiol) ainsi que des carotènes, des flavonoïdes et des polysaccharides. Ces derniers seraient responsables de l’effet cicatrisant sur les muqueuses irritées et la peau. Le souci doit son action anti-inflammatoire à ses composés triterpéniques, qui semblent également posséder des propriétés antiseptiques notamment sur le staphylocoque doré (germe responsable de nombreuses infections de la peau). Formes et dosages On peut utiliser la poudre de souci en infusion, à raison de 1 à 2 g pour 150 ml d’eau frémissante, infusé 10 min, puis laissé à refroidir. Pour les infections de la peau, l’infusion de souci est appliquée directement sur la lésion à l’aide d’une compresse imbibée, pendant 30 à 60 min. Source : Le guide des plantes qui soignent, éd Vidal.

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