ANFORM GUADELOUPE N104

septembre - octobre 2022 • anform ! 129 qui travaille, alors que c’est ce qu’on voudrait. C’est le genou qui prend le poids. Il faut que le bas de jambe soit un peu plus avancé que 90 degrés, pour vraiment mettre le poids sur le psoas. C'est de lui dont dépend toute l’amplitude de la jambe arrière pour les écarts latéraux”, détaille Annick Tallion. Autre exercice, si vous voulez toucher vos pieds : asseyez-vous, jambes tendues devant vous, légè- rement écartées. Alternez ensuite les descentes devant vous en dos plat, et les penchés en arrière en dos rond. Le but est, là encore, d'épuiser le bassin et d'étirer les muscles arrière des jambes, afin que vous puissiez vous coucher sur vos jambes. Selon la profes- sionnelle, “la formule idéale, c’est, au départ, minimum 3 jours d’en- traînements consécutifs, pour être suffisamment chaud, et ouvrir son corps”. Ensuite, le maître-mot est la régularité dans la durée. Restez minimum 1 min dans la position, puis augmentez la durée au fil des semaines. Restez par exemple 3 min, puis enchaînez des séries d'1 min. Mais être souple ne suffit pas. “L’idéal, c’est vraiment d’avoir un corps aussi souple que fort. Il faut trouver l’équilibre entre muscles et souplesse” , ajoute la coach. Il est donc impor- tant, en plus des étirements, de faire du r en f o r cemen t musculaire. La souplesse, c’est bon pour la santé ! Selon Christophe Ravel, kinésithérapeute, il est important, à 40 ans, d’arriver à toucher le sol avec ses mains. Aussi, couché au sol, jambes tendues, il faut parvenir à monter une jambe vers le plafond, à 90 degrés. Les douleurs au nerf sciatique, par exemple, sont liées à un manque de souplesse. Des éti- rements les soulagent. La souplesse permet également d'avoir un bassin plus relâché, une marche plus libre, moins mal au dos, et de limiter les blessures, comme les tendinites, les cla- quages et les déchi- rures musculaires. Des études montrent qu'un corps souple s'accom- pagne d'une flexibilité artérielle, réduisant les risques de maladies cardiovasculaires. Travailler sa souplesse permet également de se reconnecter à son corps, et fait du bien à l'esprit ! ©I SHUTTERSTOCK