ANFORM GUADELOUPE N102
14 anform ! • mai - juin 2022 PAR SARAH BALAY Plus de 70 % des Français se voient prescrire au moins un antidouleur chaque année. Leur usage est très fréquent, notamment en automédication. S’ils sont bien utilisés, les risques sur la santé sont négligeables. Toutefois, en cas de mésusage, les complications peuvent être très graves, voire mortelles. Même pas mal ! Antidouleurs : © SHUTTERSTOCK L’ organisation mondiale de la santé (OMS) classe les antalgiques selon trois paliers en fonction de leur puissance d’action. Le palier 1 pour les douleurs légères à moyennes, le palier 2 pour les douleurs moyennes à intenses, et le palier 3 pour les douleurs très intenses. Le palier 1 regroupe les antidouleurs à base de paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan), l’aspirine, les antispasmodiques et les anti-inflammatoires non stéroï- diens (AINS). Certains d’entre eux question d'actu quels sont les risques ? sont disponibles sans ordonnance, mais cela ne signifie pas qu’ils sont sans risque. PARACÉTAMOL, ATTENTION AU FOIE Utilisé à bon escient, le paracétamol est le mieux toléré. Il est d’ailleurs le plus vendu en France et notre pays est le plus grand consom- mateur européen. Mais en cas de surdosage (plus de 4 g par jour pour un adulte et plus de 60 mg/ kg/jour pour un enfant, plus d’1 g en une seule prise, moins de 4 à
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