ANFORM GUADELOUPE N100
janvier - février 2022 • anform ! 47 Phytothérapie Plantes et diabète : Certaines plantes dites hypoglycémiantes peuvent aider en cas de diabète. Mais méconnaître leur action ou leur posologie expose à de nombreux risques. En novembre dernier, la start-up Pawoka organisait une conférence très attendue sur le sujet. PAR CÉLINE GUILLAUME le bon dosage “U ne plante est un être vivant ! Certes, elle peut avoir des propriétés médicinales inté- ressantes, mais également des effets secondaires” , prévient Marie Gustave, présidente de l’Associa- tion pour les plantes médicinales et aromatiques de Guadeloupe (Aplamedarom). Et dans le cas du diabète, si elle est mal employée, elle peut non seulement s’avérer inefficace, mais dangereuse. DIABÈTE DE TYPE 2 “Les diabétiques décident souvent de faire appel aux plantes pour se soulager d’un repas trop copieux ou parce que les médicaments leurs procurent des douleurs à l’estomac. Ils pensent qu’elles sont inoffensives, car naturelles”, constate Élisabeth Félicie-Dellan, endocrinologue et diabétologue. Or, mal utilisées, ces plantes peuvent entraîner une chute trop brutale de la glycémie, avec malaise hypoglycémique, voire un coma. Surtout si elles sont asso- ciées à un traitement équilibrant déjà le diabète. “Toute la difficulté réside dans l’accumulation des traitements” , reprend l’endocrino- logue. “Dans le cas du diabète de type 1 (diabète maigre), les plantes médicinales sont inefficaces, car la maladie est provoquée par un pancréas qui ne peut plus fabriquer d’insuline” , informe Tatiana Osmar, ••• © ISTOCKPHOTO
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