ANFORM GUIDE SENIOR GUADELOUPE 2021

Tumeur Le cancer de la prostate est deux fois plus fréquent aux Antilles que dans l’Hexagone avec plus de 500 nouveaux cas par an sur chaque île. Le dépistage du cancer de la prostate repose sur deux examens : le toucher rectal et le dosage sanguin du PSA (antigène prostatique spécifique). Dès l'âge de 50 ans et chaque année, il est conseillé aux patients de se soumettre à ces examens afin de déceler une éventuelle anomalie de la prostate. D’autant que, d’évolution lente, le cancer de la prostate est souvent asymptomatique. Les premiers signes cliniques apparaissent à un stade avancé de la maladie. Ils sont liés à l’aug- mentation de la taille de la prostate qui comprime l’urètre : envie fréquente d’uriner (surtout la nuit), jet d’urine faible, brûlures en urinant. Mais aussi, sang dans les urines, douleurs osseuses (révélatrices de métastases)... Rassurez-vous, les troubles de la miction sont le plus souvent liés à un adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate. Il ne s’agit donc pas d’un cancer ! Cancer de la prostate : quels sont les signes ? PSA, ça veut dire quoi ? La prostate fabrique une protéine appelée antigène prostatique spécifique (PSA). Ce PSA est un marqueur de l’activité de la prostate (il indique qu’elle fonctionne). On peut doser la quantité du PSA dans le sang grâce à une prise de sang. L’augmentation de la valeur du PSA permet de révéler une anomalie de la prostate. C’est le test de référence pour dépister un cancer de la prostate. Cependant, la valeur du PSA peut s’élever pour d’autres raisons qu’un cancer. Comme un adénome de la prostate ou une infection de la prostate (prostatite). Source : Anamacap, association nationale des malades du cancer de la prostate. 12 anform ! GuideSenior 2021 -2022 santé

RkJQdWJsaXNoZXIy MTE3NjQw