ANFORM GUIDE SENIOR GUADELOUPE 2019
Tumeur Le cancer de la prostate est deux fois plus fréquent aux Antilles que dans l’Hexagone avec plus de 500 nouveaux cas par an sur chaque île. Il existe encore chez nous des hommes de moins de 60 ans qui décèdent d’un cancer de la prostate évolué qu’il aurait été possible de détecter 10 ans plus tôt. C’est pourquoi l’Association française d’urologie recommande la détection précoce à partir de 45 ans chez les hommes à haut risque de cancer de la prostate (origine afro-antil- laise ou antécédent familial de cancer de la prostate). Elle préconise un dosage du PSA et un toucher rectal tous les ans et jusqu’à 75 ans. Parlez-en à votre médecin traitant. D’autant que, d’évolution lente, le cancer de la prostate est souvent asymptomatique. Les premiers signes cliniques apparaissent à un stade avancé de la maladie. Ils sont liés à l’augmentation de la taille de la prostate qui comprime l’urètre : envie fréquente d’uriner (surtout la nuit), jet d’urine faible, brûlures en urinant. Mais aussi, sang dans les urines, douleurs osseuses (révélatrices de métastases)... Rassurez-vous, les troubles de la miction sont le plus souvent liés à un adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate. Il ne s’agit donc pas d’un cancer ! 5 Cancer de la prostate : quels sont les signes ? PSA, ça veut dire quoi ? La prostate fabrique une protéine appelée antigène prostatique spécifique (PSA). Ce PSA est un marqueur de l’activité de la prostate (il indique qu’elle fonctionne). On peut doser la quantité du PSA dans le sang grâce àune prise de sang. L’augmentation de la valeur du PSA permet de révéler une anomalie de la prostate. C’est le test de référence pour dépister un cancer de la prostate. Cependant, la valeur du PSA peut s’élever pour d’autres raisons qu’un cancer. Comme un adénome de la prostate ou une infection de la prostate (prostatite). Source : Anamacap , association nationale des malades du cancer de la prostate. G uide S enior 20 19 11 santé
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