“Le carnet de santé est un document qui contient les éléments d’information médicale nécessaires au suivi de la santé de l’enfant jusqu’à ses 18 ans. Son utilisation est réservée aux professionnels de santé et sa consultation soumise à l’accord des parents ou à celui de la personne qui a en charge l’autorité parentale.” Le site de l’administration est clair. À la naissance de l’enfant, le carnet de santé est donc remis aux parents, gratuitement, par l’o icier d’état civil de la mairie de naissance ou de l’hôpital public. Sinon, il peut être demandé au service départemental de protection maternelle et infantile (PMI). Jamais sans son carnet de santé ! Ainsi, tout événement médical concernant l’enfant pourra être mentionné jusqu’à sa majorité. Cela permet une connaissance de son historique et une transmission des informations entre praticiens de santé : maladies de longue durée, allergies, antécédents familiaux, courbes de croissance, examens bucco-dentaires, hospitalisations éventuelles, produits sanguins, examens radiologiques, vaccinations, maladies infectieuses… Il doit donc être présenté à chaque consultation, hospitalisation, vaccination, etc. Mais il est aussi un document d’information. Il délivre des conseils de nutrition, bien-être ou sécurité. Entre la naissance de bébé et le “retour de couche”, bien des grossesses surviennent sans crier gare. “Généralement la pilule est proposée en première ligne. Mais pas n'importe laquelle. Une pilule progestative sans œstrogène est préconisée en cas d'allaitement qui, même exclusif, n'est en aucun cas un mode contraceptif fiable. Le dispositif intra-utérin (DIU ou stérilet), aux hormones ou au cuivre peut être proposé s'il n'y a pas eu de césarienne et lorsque l'utérus sera redevenu normal. L'implant sous-cutané exempt d'hormones progestatives, sans contreindication pour l'allaitement peut être proposé juste après l'accouchement tout comme le préservatif, pratique et fiable. Enfin, le dispositif transdermique et l'anneau vaginal suivent la règle des pilules œstroprogestatives. Bien d'autres choix sont encore possibles, n'hésitez donc pas à en parler avec votre gynécologue.” Dr Jessica Libri médecin généraliste Ma contraception post-partum Retour de couche, kézako ? Il correspond au retour des règles après l'accouchement. Théoriquement, il se produit 40 jours après l'accouchement si la maman n'allaite pas. Mais cela est très aléatoire selon les femmes. En cas d'allaitement très régulier (tétées toutes les 2 à 3 h), le cycle hormonal est modifié et bloque les ovulations. Mais dès que les tétées sont espacées, le cycle se remet en marche avec la possibilité d'une nouvelle grossesse. Monique Hilsen-Guelfi sage-femme Le Guide de la Naissance 2024 85 Bébé grandit
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