

février - mars 2017
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anform !
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Traditionnellement, on distinguait 2 variants : l'HSV1 localisé près de
la zone buccale et responsable du fameux “bouton de fièvre” et l'HSV2
touchant la sphère génitale et provoquant à ce niveau des vésicules très
douloureuses.Avec la pratique du sexe oral, l'épidémiologie change et les
2 virus se retrouvent aux 2 localisations avec des symptômes semblables.
La primo-infection se traite facilement avec des antiviraux et peut être
rapidement guérie si elle est prise à temps.
En revanche, une fois le virus
installé dans les ganglions,la maladie récidive fréquemment.
Il en existe presque 200 sérotypes. La plupart sont bénins.
Mais quelques-uns sont oncogènes.
L’HPV est notam-
ment à l'origine de presque 100 % des cancers du col de
l'utérus. Chez l'homme, il provoque des condylomes ou
“crêtes de coq” qui peuvent être très visibles lorsqu'ils sont
acuminés (en relief)
.Mais il existe des condylomes plans qui
passent facilement inaperçus. Le piège réside dans le fait que ces
condylomes plans sont en général vecteurs des HPVcancérogènes.
Chez
la femme, l'infection est totalement asymptomatique
. Jusqu'au moment
où elle provoque des dysplasies (état précancéreux) détectables par
frottis cervical. Il est probable que la quasi-totalité de la population a
été en contact un jour avec l’HPV, mais 70 % des personnes éliminent
spontanément le virus.
Plus d’infos :
www.urofrance.org.
Les IST virales
L'herpès virus (HSV) et le papillomavirus (HPV) sont
extrêmement répandus.
Comment protéger son partenaire ?
En cas d'herpès buccal on s'abstient de tout contact y compris le sexe
oral tant que la vésicule n'a pas cicatrisé.L'apparition d'une croûte
marque le début de la guérison.Une fois la croûte tombée,le risque
de transmettre le virus disparaît.Les mêmes précautions s'imposent
si la localisation est génitale.Tant que les vésicules situées dans
le vagin,sur la vulve ou sur le pénis n'ont pas guéri,le risque de
dissémination du virus est majeur.
Le papillomavirus
L'herpès virus