

juin - juillet 2016
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anform !
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Sa consommation (qui doit rester raison-
nable) donne au corps les clés nécessaires
pour résister aux attaques extérieures. Aussi,
cette boisson s’inscrit dans un contexte de
vie particulier, sain, dépourvu d’excès ou
d’addictions. Le kombucha n’est pas forcé-
ment compatible avec tous les organismes.
Son ingestion entraîne l’apport de nouvelles
bactéries. Par conséquent, selon les métabo-
lismes, elles peuvent être très bien ou très mal
vécue par la flore intestinale qui contient à elle
seule 10 fois plus de cellules que le reste du
corps, et qui produit des hormones telles que
la sérotonine nécessaire à la bonne marche
du cerveau. Les études n’ont pas déterminé
la manière dont la consommation du kombu-
cha modifie l’écologie de la flore bactérienne
intestinale et la nature positive ou négative
de cette transformation. Dans ce cadre, sa
préparation à la maison doit être encadrée
par les plus strictes mesures d’hygiène afin
d’éviter les proliférations bactériennes non
contrôlées.
© iStOCKpHOtO
Vitamines
B1, B2, B3, B6, B9, B12, C, D, E et K.
Minéraux
fer, zinc, potassium, magnésium,
manganèse, cuivre, calcium…
Enzymes
nvertase, amylase, catalase, saccha-
rase, protéase…
Acides organiques
Acide gluconique, acide glucuronique,
acide lactique, acide acétique, acide
carbonique, acide tartrique, acide
citrique…
Un cocktail de nutriments